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SUPER IMMUNITÉ

26-07-2019

SUPER IMMUNITÉ

par Michel Frankland 

Je tire les remarques suivantes du best-seller américain du Dr Joël Fuhrman, Super Immunity.

J’ai lu plusieurs livres sur le sujet, complètement ou en diagonale, question de savoir vraiment ce que valait le livre. Celui-ci transcende tout ce que j’ai lu sur la santé. Son approche naturelle me rappelle des bribes, qui restent de ma mémoire d’enfant, de ma grand-mère amérindienne. Fuhrman, en effet, retourne à la nature. Mais de façon scientifique, un tas d’analyses de labo à l’appui.

Fuhrman remarque d’abord les coûts astronomiques de la santé. Le rhume coûte annuellement aux États-Unis 40 milliards, directement ou indirectement (journées d’absence au travail, prix des médicaments, etc.). Pour compliquer la situation, environ 2 milliards de personne prennent l’avion chaque année. D’où la multiplication exponentielle des risques d’infection.

Le cancer ? 44 % des hommes et 37 % des femmes en seront atteints. Une des causes majeures réside dans la nourriture artificielle1 qui circule abondamment. Entre autres, à cause des additifs qu’elle contient. Votre goût en est titillé, mais votre santé en prend un coup ! Il affirme même qu’avec une alimentation valable, 80 % des cancers seraient évités !

Alors, vous avez recours aux médicaments ? Plus souvent qu’autrement, vous enrichissez l’empire pharmaceutique et nuisez à votre santé. Ainsi, les tylenols s’avèrent mauvaises pour les reins. L’auteur cite Le Journal of the Medical Association. Cette publication observe que plus une femme prend d’antibiotiques, plus elle accroit le risque du cancer du sein.

La solution serait médicale ? Il n’en croit rien : un tiers des dépenses médicales, au mieux n’améliorent rien, et souvent produisent des effets négatifs pour la santé. Le chapitre 2 porte comme titre « The failure of modern medecine ». Il affirmait même, dès l’introduction, rapportant des résultats de la Kaiser Health Foundation, que «one-third of medical spending is devoted to services that don’t improve health or the quality of care – and may make things worse » Interprétation possible : les médecins, concentres à soigner leurs patients, n’ont d’autres ressources pratiques que les publications pharmaceutiques.

Sa solution : une alimentation saine. Ma beauceronne de femme, diététiste spécialisée aux États-Unis, rappelait avec humour que «Tu creuses ta tombe avec ta fourchette. » D’ailleurs. « MEDECINES CANNOT DRUG AWAY THE CELLULAR DEFECTS THAT DEVELOP IN RESPONSE TO IMPROPER NUTRITION THROUGH LIFE »2

Mais l’originalité de Fuhrman, par rapport aux tas de livres que j’ai lus sur le sujet, repose strictement sur l’étude clinique et le labo. Sa méthode s’avère plus précise que les autres et explicative des fondements scientifiques de ses choix. Quels sont-ils ?

Il rappelle d’abord que ses principes en alimentation sont connus depuis des milliers d’années. Formulé autrement, des sociétés primitives, pas encore victimes de l’Empire pharmaceutique et proches de la nature, ont naturellement été en contact avec les aliments sains.

Le kérygme de Fuhrman : une combinaison d’aliments phytochimiques – terme qu’il trouve plus exact que « phytonutrients ». Bref, des plantes. Pourquoi une combinaison ? Son explication, dont il annonce implicitement l’élaboration et la concrétisation au cours du livre, tient à la complexité des menées nutritionnelles du corps. Les divers processus vitaux qui s’activent dans le corps appellent une nutrition assez variée pour satisfaire les demandes spécifiques à chaque organe. Les diverses avenues énergétiques corporelles, parce que vitales, éprouvent des besoins aussi diversifiés que constants.

Mais alors, quels sont, concrètement, ses choix nutritionnels ? C’est ce que nous verrons dans le prochain article. Entre autres.

 

1 «[…]increase in consumption of processed foods, ‘fake’ foods, food additives, and all the cancer-causing elements these thinks contain[…]”, p. 5

2 P.44