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« L’Asservissement de l’homme par l’homme n’a ni frontière ni race » (suite)

04-05-2015

« L’Asservissement de l’homme par l’homme n’a ni frontière ni race » (suite)

par Christian

Dans cette polémique des discussions à propos de l’esclavage je disais que: L’Asservissement de l’homme par l’homme n’a ni frontière ni race » et je suis fort triste de voir

 mes compatriotes se déchirer à cause « d’historiens ou politiciens » qui se pensent détenteurs de la vérité.

  Une vérité naturellement à sens unique pour bien enfoncer le clou politique de la Zizanie, et, ils sont souvent secondés par des  »blancs France », comme il est si bien dit dans les propos de certains.

Il faut se rappeler la vague des VAT des années 60 qui a contribué à une déstabilisation sociale de la Guadeloupe. Cette arrogance politique venue de France existe toujours et continue  non pas dans le but de fermer la plaie mais de l’élargir. Je reprends ici l’image de la plaie ouverte que certains annoncent comme une représentation du fléau de l’esclavage. Encore une fois, il est triste de constater que la manipulation du peuple Antillais est omniprésente.  Elle est comparable à un cancer qui tire sa source dans l’utilisation des failles et des cruautés de l’histoire. Evidemment,  ils se servent d’extraits de l’histoire des plus odieux pour sensibiliser la communauté noire en  blâmant ainsi les blancs, seuls exploiteurs d’esclaves noirs.

Il est tout à fait vrai que l’esclavage a été une condition économique d’exploitation de l’homme par l’homme, inhumaine et inacceptable. Il est toutefois regrettable de constater que la propagande politique raciste en Guadeloupe attise la haine des Blancs. Les amis d’hier sont aujourd’hui les ennemis du présent. Quelle honte de faire l’Histoire à des fins partisanes qui contribuent à maintenir la plaie vive….?

    Il faut replacer l’histoire dans son contexte, elle doit nous enrichir et nous apprendre à travailler ensemble dans un même but: le bien commun surtout pour les générations à venir, et non pas être un instrument pour alimenter la haine de l’autre. Il est difficilement  compréhensible qu’en 2015 nous assistions à des actes de cruauté tels que ceux perpétés par Boko Haram ou l’EI.

L’Histoire rapporte que les blancs aussi ont été esclaves. De tout temps, l’esclavage a été une conséquence des guerres, les conquérants s’en servant pour inféoder les peuples vaincus. Il est un temps où il faut savoir regarder en avant, avec détermination et sans haine, oeuvrant ensemble pour une meilleure éducation et en rejetant toute cette basse politicaillerie qui est en fait une lutte de pouvoir.

    Ci-dessous deux liens vers des articles à découvrir.

QUOTE

L’HISTOIRE OUBLIÉE DES BLANCS RÉDUITS EN ESCLAVAGE
Les Blancs ont oublié ce dont les Noirs se souviennent.
 Effectivement, il est  surprenant de lire ci-dessous ces documents à propos des  esclaves Blancs, Voir les liens ci-dessous.

ttp://www.pvr-zone.ca/esclave_blanc.htm

http://www.algerie-ancienne.com/Salon/Galib/7Turc/2epoque/09cervantes.htm

La vente des esclaves se faisait dans un bazar particulier, appelé le Balistan. La valeur vénale de chaque esclave dépendait de son âge, du lieu de sa naissance, de sa fortune présumée, de sa position sociale en Europe, de l’état de sa santé et de ses forces physiques. Un écrivain espagnol, don Emmanuel d’Aranda, qui fut longtemps captif à Alger, s’exprime ainsi au sujet des principales circonstances qui accompagnaient cet abominable trafic :

«Le douzième de septembre (1574), dit-il, on nous mena au marché où l’on a coutume de vendre les chrétiens. Un vieillard caduc, avec un bâton à la main, me prit par le bras et me fit faire plusieurs fois le tour du marché. Ceux qui avaient envie de m’acheter demandaient de quel pays j’étais, mon nom, ma profession. Sur lesquelles demandes je répondais avec des mensonges étudiés, que j’étais natif du pays de Dunkerque, et soldat de profession. Ils me touchaient les mains pour voir si elles étaient dures et pleines de cal ; outre cela, ils nie faisaient ouvrir la bouche pour voir si mes dents étaient assez bonnes pour briser le biscuit sur les galères. Après quoi, ils me firent asseoir ainsi que mes compagnons; et le vieillard, prenant le premier de la bande, fit trois ou quatre fois avec lui le tour du marché en «criant : qui offre le plus ? Le premier étant vendu, il passa à un second, puis à un troisième, et continua ainsi jusqu’au dernier. » Ces esclaves appartenaient à toutes les nations chrétiennes, même à la nation française, que son alliance avec la Porte ottomane aurait dû mettre à l’abri de pareils outrage…………………………………. (page 2) On calcule que, depuis la paix de 1628 jusqu’en 1634, les Algériens ont pris à la France quatre-vingts navires, dont cinquante-deux appartenaient aux ports de l’Océan. Leur valeur totale montait à 4 752 600 livres tournois. Le nombre des captifs provenant de ces prises fut de 1,331, dont 149 se firent musulmans. A cette époque les bagnes d’Alger contenaient plus de 3,000 esclaves français !

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