Montréal

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La Culture est ce qu’elle est

30-09-2013

La Culture est ce qu’elle est.

             Par Éric E.G. NOGARD                 

 

Il s’est trouvé quelqu’un pour dire, nous y croyons encore :

 

« La Culture est ce qu’il nous reste de ce que nous avons appris quand nous avons tout oublié ».

 

Or, que voulons-nous apprendre, voyons les choses en face.

 

***     ***     ***

Figure 1 : Communauté Amérindienne.

 

La Culture est ce qu’on a gardé à l’esprit, comme dans le corps, de ce qu’on a appris…, comme monter à bicyclette !..

 

Que l’on ait appris par soi-même, ou par hasard, ou par le contexte familial, scolaire, social, professionnel etc.

 

Vu sous cet angle, la culture est propre à chacun, tel un bagage.

 

Chacun a son bagage, celui de l’un n’étant pas celui de l’autre, même s’ils présentent des ressemblances.

 

 

La culture de l’un peut être plus étendue que celle de l’autre, plus scientifique ou plus juridique, ou plus philosophique, plus artistique, plus… plus, plus ou moins que celle de l’autre, dans tel domaine ou dans tel autre, en général, ou en particulier.

 

La Culture de CÉSAIRE n’est pas celle de MONA, pas plus que celle de PÉREC.

 

Celle de CÉSAIRE, en tel sens, étant plus étendue que celle de MONA.

 

Celle de MONA, en un autre, l’étant davantage que celle de CÉSAIRE.

 

Ce qui fait que chacun est nécessaire à l’édifice social, sans que pour autant, l’un soit érigé au rang de Dieu et l’autre ravalé au fond du caniveau, au sein d’une Culture Nationale unanimement aimée et partagée.

 

 

Considéré sous un autre éclairage, malgré son art et sa notoriété PICASSO ne crèverait-il pas de faim sans le planteur de blé, sans l’aimable boulanger.

 

Paris ne serait-elle pas perdue sous ses ordures sans l’humble éboueur, n’en déplaise à sa civilisation qui fait d’elle une Ville Lumière.

 

La Société n’est-elle pas un Corps à ne pas désarticuler sous des Considérations faussement Culturelles et des plus éculées.

 

Réapprenons à distinguer.

 

 

N’est-ce pas cet aspect des choses qui échappe trop souvent à notre sens.

 

Ou, n’est-ce pas cet aspect des choses qu’occulte notre malice, notre nature perverse, pernicieuse, tricheuse et mensongère, pour un profit personnel immédiat qui souvent n’est qu’illusion, et pour la déconvenue certaine de toute une société.

 

 

Ce que c’est que d’être le plus fort, le meilleur, le plus intelligent, le plus riche à milliards.

 

Est-ce frauder, est-ce tricher, est-ce escroquer que d’y parvenir by any way.

 

 

Ce que c’est que d’être cultivé.

 

N’est-ce pas tout bonnement faire partager ses ressources et moyens à toute la communauté, en en profitant soi-même aussi raisonnablement que possible, sans chercher à se prendre pour plus ou moins qu’un autre.

 

 

Quant à nos habitudes particulières, quant à notre folklore.

 

Que nous aimions notre folklore, quoi de plus compréhensible.

 

Que nous en usions pour matraquer les autres, en les mettant hors d’état de jouir du leur, quoi de plus détestable.

 

 

Ériger son folklore au rang de la Culture, quoi de plus bête, et quoi de plus abêtissant.

 

Est-ce ainsi que nous parviendrons jamais au Génie de Hong-Kong, à celui de Singapour, à celui des aborigènes, dans leur savoir vivre ensemble.

 

Savons-nous vivre ensemble ou vivre en « confréries ».

 

 

Depuis quand, ou en quoi, la Couleur de peinture d’une porte serait-elle une porte.

 

 

Ne devons-nous pas apprendre à distinguer entre la couleur qui fait ou non l’agrément d’une porte et la porte en tant que telle, et la porte en soi.

 

Faute de le faire, ne risquons-nous pas la prison, la pire des prisons, celle qui nous enferme dans une telle étroitesse de l’esprit que jamais pour nous ne seront possibles que les satisfactions animales voire végétatives.

 

Être plus ou moins teinté de noir, ou plus ou moins Cousu d’or.

 

N’est-ce pas la conséquence certaine de notre syndrome de paraître en nous chatouillant le nombril, en nous fabriquant de faux dieux dans nos incantations pseudo culturelles.

 

Quelle pitié, what a pitty !..

 

 

La plante peut s’épanouir et l’animal aussi, même sur le fumier mais pas sur la Culture quand elle est fausse et mensongère.

 

La Culture est ce qu’elle est.

 

Considérable ou modeste peu importe, elle périclite ou devient pernicieuse sans ce terreau qui lui est propre :

 

La curiosité de savoir, la volonté de faire, dans le désintéressement, dans la probité, et dans l’amour de son prochain comme de sa Patrie.

 

N.B. :  – Notre Mémoire au F.N. est en vente, Votre exemplaire est dans l’attente de votre aimable commande. (Réf. : Newsletter du 15 Juillet 2013 n° 2013/785, « Avis de vente de Mémoire »).

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